Fonctionnement d'une arme à feu
Expliquons d'abord l'anatomie d'une munition - ici, nous voulons dire "munition pour arme à feu". Une munition se compose d'une douille*, creuse, remplie d'une poudre. Il existe plusieurs types de poudres, nous donnons la composition chimique de chacune d'elle dans la partie "Équations des poudres". Sur cette douille est sertie une balle, c'est ce qui va être propulsé. Il existe différents types de munitions, la différence principale entre elle étant la forme de la balle.
La balle est expulsée après une réaction chimique se produisant au sein de la poudre, après que cette dernière se soit enflammée. On peut alors s'interroger sur ce qui enflamme la poudre. Il s'agit de l'amorce*, un procédé pyrotechnique complexe. Sur les balles modernes, l'amorce est communément sertie à l'arrière de la balle. Dans les cartouches annulaires, ce n'est pas l'amorce mais le fond de la cartouche qui contient le mélange explosif instable mettant le feu à la poudre. Le percuteur vient frapper l'amorce, ou le pourtour de la cartouche pour une balle à percussion annulaire. L'arme à feu comporte donc un percuteur, qui est une petite tige ou un marteau venant frapper l'amorce ; ce percuteur est mis en marche par la pression de la détente par l'utilisateur. De la chambre où elle est initialement contenue, la balle est propulsée dans le canon par la combustion de la poudre. La cartouche désormais vide, quant à elle, est éjectée pour faire place à une nouvelle cartouche. La poudre utilisée dans les armes à feu est un mélange de substances chimiques, décrites dans la section physique-chimie, compositions et équations des poudres. La poudre, en brûlant, produit une grande quantité de chaleur et de gaz. Le volume ainsi généré est ce qui pousse la balle en dehors du canon de l'arme. |
1: la balle ; 2: la cartouche ; 3: poudre ; 4: le culot*; 5: l'amorce
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Différents types de balles.
D'abord, les balles blindées. Le noyau est souvent en plomb, entièrement chemisé de métal dur. Simples et peu coûteuses, elles ont une efficacité limitée qui a été perçue comme un avantage par les militaires, en effet un soldat blessé mobilise plus de ressources logistiques dans le camp ennemi qu'un soldat mort. Cela explique donc qu'on trouve beaucoup de balles de ce genre.
Les balles perforantes, elles, ont une forme profilée. Elles se composent d'une ogive* de métal très dur et dense (tungstène ou acier durci) enveloppée d'un métal tendre (cuivre). Elle a donc une forme très profilée. Lorsque la balle touche une surface dure, le nez s'écrase sur la surface de contact . L'ogive interne, plus dure, va glisser sur la chemise de métal tendre et s'enfoncer dans la surface alors que la chemise va rester sur la paroi. Ces balles ont pour but de perforer plutôt que de fracasser. Elles n'expansent* pas lors de l'impact et ont donc une efficacité moindre, mais leur trajectoire est plus droite.
Les balles à têtes creuses, ensuite. Elles sont conçues pour se déformer lors de l'impact sur un organisme vivant, on dit aussi qu'elles "s'épanouissent" ou se "champignonnent". Le but, c'est d'augmenter leur efficacité, les dégâts qu'elles produisent.
Plus les siècles passent, plus la diversité des munitions croît. Par exemple, aujourd'hui sont développées des "balles électriques" : les PEA (Programme Études Amont) et MPM (munition à précision métrique) , qui fonctionnent sans poudre pour les propulser et sont non-mortelles.
Les balles perforantes, elles, ont une forme profilée. Elles se composent d'une ogive* de métal très dur et dense (tungstène ou acier durci) enveloppée d'un métal tendre (cuivre). Elle a donc une forme très profilée. Lorsque la balle touche une surface dure, le nez s'écrase sur la surface de contact . L'ogive interne, plus dure, va glisser sur la chemise de métal tendre et s'enfoncer dans la surface alors que la chemise va rester sur la paroi. Ces balles ont pour but de perforer plutôt que de fracasser. Elles n'expansent* pas lors de l'impact et ont donc une efficacité moindre, mais leur trajectoire est plus droite.
Les balles à têtes creuses, ensuite. Elles sont conçues pour se déformer lors de l'impact sur un organisme vivant, on dit aussi qu'elles "s'épanouissent" ou se "champignonnent". Le but, c'est d'augmenter leur efficacité, les dégâts qu'elles produisent.
Plus les siècles passent, plus la diversité des munitions croît. Par exemple, aujourd'hui sont développées des "balles électriques" : les PEA (Programme Études Amont) et MPM (munition à précision métrique) , qui fonctionnent sans poudre pour les propulser et sont non-mortelles.